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Les Projets que nous Soutenons

Les Projets que nous Soutenons

Ci-dessous, découvrez la liste des projets soutenus par notre fonds de dotation Pyrénées Conservation, ainsi que les actions menées pour protéger les animaux emblématiques de nos montagnes, mais aussi de l'autre bout du monde.

 

Le Gypaète Barbu

Le Gypaète Barbu

Dans les Alpes, nos ancêtres ont prêté au Gypaète Barbu des pouvoirs démoniaques. Son cercle rouge autour de l’œil était le signe du démon et son poitrail dégoulinant était la preuve, qu’il se baignait dans le sang de ses victimes. C’est à cause de ces croyances qu’il a failli disparaître et qu'à une certaine époque, il a été décimé dans les Alpes.

 

Le Gypaète Barbu est pourtant inoffensif, puisqu’il est le dernier maillon de la chaîne alimentaire. C’est à dire qu’il termine le travail des autres nécrophages, en se nourrissant exclusivement des carcasses, des tendons et des ligaments. On l’appelle d’ailleurs le “casseur d’os”, car il utilise une technique très originale pour casser les os qui sont trop grands à ingérer. On compte aujourd’hui une population totale de 54 couples en France, dont 40 trouvant refuge dans les Pyrénées. Désormais protégé, il reste constamment sous la menace des produits toxiques et des lignes électriques.

 

Hegalaldia et Vulture Conservation travaillent conjointement avec le Parc Animalier des Pyrénées et Pyrénées Conservation. Plusieurs actions phares ont déjà été conduites : Notamment, dans le cadre du Plan National d’Actions 2010-2020, en faveur du Gypaète Barbu. Le Parc Animalier des Pyrénées a pu financer l’étude, la conception et la réalisation d’une volière dédiée à cette espèce, et a reçu un couple de Gypaètes Barbus, afin d’en assurer la reproduction. Le Parc fait partie des rares zoos en Europe à intégrer ce programme.

 

En 2017, 10 000 € de dons ont été versés à l’ONG Vulture Conservation Foundation. Une partie de cette somme a permis de financer le programme EEP du Gypaète Barbu (programme européen pour les espèces menacées). Cet argent a également permis à l’ONG de participer à l’instauration d’un nouveau projet de réintroduction dans la région de Maestrazgo-Els Ports, au Nord de Valencia. Ce projet permettra de relier la population réintroduite d’Andalousie à la population autochtone Pyrénéenne.

 

En 2022, Pyrénées Conservation se focalise sur un projet d'ampleur : la création d'un centre européen d'élevage du Gypaète Barbu. Elaboré en concertation avec le coordinateur de l'EEP du Gypaète Barbu, ce centre permettra d'accueillir jusqu'à 8 couples d'oiseaux, de suivre leur reproduction afin de garantir la préservation de l'espèce, et de réintroduire les jeunes dans le milieu naturel.

Le Vautour Fauve

Le Vautour Fauve

Evoluant en colonies importantes dans les Pyrénées Occidentales, le Vautour Fauve a presque disparu entre 1920 et 1950. Seule une petite colonie subsistait en Vallée d’Ossau. Grégaires, les partenaires sont souvent unis pour la vie et construisent leur nid avec quelques branches dans les cavités des parois rocheuses, notamment dans la réserve naturelle régionale du Pibeste-Aoulhet, à deux pas du Parc Animalier des Pyrénées.

 

Bien que son aire de répartition soit très grande (de l’Eurasie à l’Afrique), le Vautour Fauve dépend d’une économie pastorale traditionnelle. L’appauvrissement de ses ressources alimentaires, les empoisonnements et la destruction de son habitat de prédilection doivent nous mettre en alerte. On compte aujourd’hui près de 850 couples dans les Pyrénées, la majeure partie étant répartie dans les Pyrénées-Atlantiques et les Hautes-Pyrénées.

 

Hegalaldia et Vulture Conservation Foundation travaillent conjointement avec le Parc Animalier des Pyrénées, en transférant certains vautours blessés sur site. Les dons des visiteurs du Parc Animalier des Pyrénées dans la roue de la conservation (au niveau de la mini-ferme) sont intégralement reversés à des projets de conservation d'espèces menacées. 

Le Vautour Moine

Le Vautour Moine

Le plus grand vautour d’Europe est un nécrophage strict. Contrairement au Vautour Fauve, spécialisé dans la consommation des viscères et des muscles, le Vautour Moine est spécialisé dans la consommation de parties plus coriaces comme la peau, les tendons et les cartilages. En Europe, sa répartition est très fragmentée. Il niche principalement en Espagne continentale, sur l’île de Majorque, aux Baléares, ainsi qu’en Turquie. Ces deux pays représentent 94% de la population Européenne.

 

Disparu du ciel français au début du 20ème siècle, depuis 2004, il fait partie d’un programme de réintroduction dans les Grands Causses et les Alpes, sous l’impulsion de la Vulture Conservation Foundation, que soutient Pyrénées Conservation. En 2009, 17 couples reproducteurs ont été localisés sur le territoire français, principalement dans les Grands Causses. Dans les Pyrénées, ce rapace est en cours de réintroduction en Catalogne, à quelques kilomètres des Pyrénées Orientales. Néanmoins, il reste sous la menace de la dégradation de son habitat, d’empoisonnement et surtout des réseaux électriques.

 

En 2017, Pyrénées Conservation a fait un don de 10 000 € à l’ONG Vulture Conservation Foundation, pour soutenir le programme EEP du Vautour Moine. Il consiste à recueillir des Vautours Moines blessés, incapables de survivre dans leur milieu naturel. En favorisant la reproduction sur site, les jeunes oiseaux peuvent être réintroduits dans leur milieu naturel, afin de repeupler nos montagnes. Ce don a également permis de financer le transport en France de 8 Vautours Moines, provenant d’Andalousie. Ils ont pu être réintroduits en France, dans le Verdon et dans les Barronies. Ces oiseaux sont les derniers spécimens de ce projet de réintroduction du Vautour Moine en France, initié en 1988.

Le Percnoptère

Le Percnoptère

Le plus petit des Vautours d’Europe présente de nombreuses particularités, rendant son étude passionnante. Outre le fait qu’il s’agisse d’une espèce migratrice (Dès le mois de Septembre, il trouve refuge au Sud du Sahara, pour profiter durant quelques mois d’un climat plus propice.), le Percnoptère d’Egypte est capable d’utiliser des outils, comme une pierre, afin de briser la coquille de gros œufs. Comme ses congénères, son rôle de charognard est primordial pour faire disparaître de nombreux déchets (viandes, peaux, ossements, …).

 

Il reste aujourd’hui sous la menace de plusieurs facteurs, notamment : la destruction de son habitat naturel, le changement des pratiques pastorales, ou encore la multiplication des produits toxiques destinés à des espèces dites « nuisibles ». Seulement 90 couples territoriaux ont été identifiés en France, dont 70 dans les Pyrénées, étant le noyau de population le plus important du territoire national.  

Hegalaldia et Vulture Conservation Foundation travaillent conjointement avec le Parc Animalier des Pyrénées, en transférant certains oiseaux blessés sur site. En 2017, la somme de 2 600 € a pu être récupérée grâce aux dons des visiteurs du Parc Animalier des Pyrénées. Le fonds de dotation a versé une partie de cet argent à Hegalaldia, permettant de soigner deux Percnoptères d’Egypte.

 

Il faut compter environ 500 € par oiseaux. Certain spécimens, comme le jeune mâle présent sur le Parc Animalier des Pyrénées, peuvent nécessiter des investissements plus conséquents, allant jusqu’à 2 000 €. Ce soutien financier au centre Hegalaldia, permet de protéger l’espèce, en soignant et en relâchant ces oiseaux dans la nature.

L'Ours Brun

L'Ours Brun

L’Ours Brun, animal emblématique des Pyrénées, a toujours déchainé les passions dans notre pays, concernant sa réintroduction. Pour ou contre, la Fondation Pyrénées Conservation a fait son choix, en défendant avec conviction la réintroduction de cet animal sur sa terre d’origine : les Pyrénées, dans laquelle il est présent depuis 250 000 ans. La cohabitation est possible, en apprenant à mieux connaître cet animal pour comprendre son importance et sa place incontestable dans la biodiversité.

 

Au début du 20ème siècle, les Pyrénées accueillaient environ 150 Ours Bruns. En 1992, on ne comptait plus que 8 à 10 individus vivant dans les Pyrénées Occidentales. Sous l’impulsion d’acteurs locaux, un premier renforcement de la population était conduit en 1996 et 1997, avec 3 Ours Bruns relâchés dans les Pyrénées Centrales. En 2006, un second relâcher permit à 5 Ours Bruns de repeupler le Massif Pyrénéen. En 2017, la population ursine comptait au minimum 43 Ours Bruns, dans l’ensemble des Pyrénées. Aujourd’hui, le combat continue pour renforcer la population de l’espèce dans nos montagnes. On estime à 50 le nombre d’individus matures, nécessaires pour assurer une viabilité de l’espèce dans les Pyrénées Françaises. En 2018, le Ministère en charge de l’Écologie a annoncé la réintroduction de 2 femelles pour renforcer le noyau occidental.

 

Pyrénées Conservation engage des moyens, permettant la conservation de l'Ours Bruns dans les Pyrénées. En 2013, Pyrénées Conservation a entièrement financé (5 000 €) le projet de caméra embarquée sur un Ours Bruns sauvage, dans le cadre de l’exposition du Muséum d’Histoire Naturelle de Toulouse « Ours », visant à faire un film pour l’exposition.

 

En 2014, c’est un projet de terrain que le fonds de dotation a soutenu, en participant au sauvetage d’une oursonne orpheline, nommée Auberta. Ce sont près de 15 000 € qui ont été consacrés à ce projet, afin de construire un enclos de semi-liberté à l’oursonne, avec l’achat et le positionnement de caméras de surveillance vidéo. L’objectif était de relâcher cette oursonne dans son milieu naturel. Malheureusement, la petite oursonne décédera avant d'être relâchée.

 

En 2017, plus de 1 700 € de dons ont été versés à FÉRUS. Cet argent permit de financer une partie des frais associés au programme d’information sur l’Ours Bruns dans les Pyrénées, ainsi qu’à la plantation d’arbres fruitiers et de ruches nécessaire à sa survie. 

Le Bouquetin Ibérique

Le Bouquetin Ibérique

Un autre grand projet, soutenu par Pyrénées Conservation : La réintroduction du Bouquetin Ibérique. Cet animal avait disparu des Pyrénées Françaises au début du 20ème siècle. Les deux derniers individus mâles, ayant été tués en 1910 près du Lac de Gaube, dans les Hautes-Pyrénées.

 

À l’échelle du massif, la réintroduction du Bouquetin Ibérique apparaît comme une orientation importante du projet de Stratégie Pyrénéenne de Valorisation de la Biodiversité, développé par le ministère de l’Écologie, du Développement Durable et de l’Énergie : Un volet spécifique consacré à cette espèce, dans le cadre d’une reconstitution de la biodiversité pyrénéenne. Au niveau national, ce projet s’inscrit dans la Stratégie de Restauration du Bouquetin Ibérique en France, entre 2000 et 2015.

 

Le fonds de dotation Pyrénées Conservation a déjà financé 45 000 € sur les années 2014 et 2015, pour soutenir un projet d’envergure nationale, afin que les Pyrénées retrouvent leur seigneur des cimes : le Bouquetin Ibérique. Depuis les premiers lâchers en 2014 dans le Parc national des Pyrénées, ce sont plus de 200 individus qui ont été réintroduits sur les départements des Hautes-Pyrénées et de l’Ariège.

 

En 2019, nous avons soutenu, techniquement et financièrement, un projet de réintroduction important sur le versant espagnol de la chaîne des Pyrénées. Un projet de conservation “ex situ”, par la création d’un plan d’élevage dans les parcs et zoos européens, avec réintroduction des naissances dans le milieu naturel.

Le Titi des Andes

Le Titi des Andes

Pyrénées Conservation mène des actions de conservation à l’échelle locale, mais également à l’échelle internationale. En effet, le combat pour la protection de la biodiversité ne s’arrête pas à nos frontières, et concerne malheureusement l’ensemble du globe terrestre. Depuis 2017, le fonds de dotation s’engage auprès du Conservatoire pour la Protection des Primates, dans des projets de conservation des singes menacés. 

 

En 2018, la somme de 2 000 € a été versé par Pyrénées Conservation à l’ONG internationale Proyecto Mono Tocòn, pour soutenir des actions de conservation du Titi des Andes. Classé parmi les espèces en danger critique d’extinction par l’UICN, ce petit singe endémique de l’Alto Mayo au Pérou, nécessite des mesures de conservation urgentes, pour empêcher son extinction.

 

D’autres espèces, présentes au sein du Parc Animalier des Pyrénées, requièrent des actions de conservation. C’est le cas du Saïmiri Boliviensis, qui fait l’objet d’un programme d’élevage européen (EEP). En effet, cette espèce est aussi sous la menace de la destruction des forêts amazoniennes qu’elle fréquente. Cette dégradation de son habitat naturel facilite les actions de braconnage. Pyrénées Conservation entend bien soutenir d’autres actions de conservation de primates à l’avenir.

Le Panda Roux

Le Panda Roux

Pyrénées Conservation mène des actions de conservation à l’échelle locale, mais également à l’échelle internationale. En effet, le combat pour la protection de la biodiversité ne s’arrête pas à nos frontières, et concerne malheureusement l’ensemble du globe terrestre. En 2018, le Parc Animalier des Pyrénées a eu l’immense plaisir d’accueillir Liao et Bao, deux femelles Pandas Roux autrefois pensionnaires du Zoo Parc de Beauval. Classée en danger d’extinction par l’UICN, plus que jamais menacée par la dégradation et la perte de son habitat naturel, le fonds de dotation Pyrénées Conservation se doit de participer à la conservation de cette espèce, issue des régions de l’Himalaya. 

 

L’association RPN (Red Panda Network) est un acteur majeur dans les actions de conservation du Panda Roux à l’état sauvage. En créant des programmes communautaires de protection de l’espèce et de son habitat naturel, RPN a le mérite d’inclure les populations locales dans ses programmes, notamment dans la région népalaise PIT (Panchthar-Ilam-Taplejung), où l’association a formé 54 gardes forestiers issus de 27 villages, afin de créer la plus grande aire protégée dédiée au Panda Roux. Pour l’année 2018, Pyrénées Conservation a apporté un soutien financier de 2 000 € à l’association française CPPR (Connaître et Protéger le Panda Roux), qui travaille conjointement avec RPN, afin de financer une partie de ses programmes de recherche, d’éducation et de conservation du Panda Roux.

Le Binturong

Le Binturong

Communément appelé «chat ours», le Binturong est une espèce arboricole vivant au cœur des forêts denses des pays d’Asie du Sud et du Sud-Est. Espèce méconnue, le Binturong a vu sa population diminuer de 30% en l’espace de 18 ans. En conséquence? l’IUCN le classe comme «vulnérable», sur la liste rouge des espèces en danger. Vivant dans une région du monde en plein développement économique, il est principalement menacé par la destruction de son habitat naturel, par la déforestation massive, mais aussi par le braconnage et le commerce illégal.

 

En 2018, Pyrénées Conservation s’est associé à l’association ABConservation, afin de mener des actions pour la conservation de cette espèce. Il s’agit de la première association du monde, entièrement dédiée à l’étude et à la protection du Binturong. Le programme d’étude et de conservation en cours sur l’île de Palawan, située à l’ouest des Philippines, est particulièrement important. En effet, il s’agit de la seule île des Philippines, où des populations de Binturongs ont pu être observées. 2 000 € ont été versés pour permettre aux équipes de ABConservation de mener à bien leurs actions à Palawan.